Je me considère chanceuse d’avoir été initiée aux voyages très jeune. J’avais sept ans lorsque j’ai visité l’Europe pour la première fois; j’ai adoré chaque instant. En me trimballant dans différents pays et en m’exposant à différentes cultures, mes parents m’ont inculqué l’amour du voyage, que je n’ai jamais perdu depuis.
Ma curiosité, mon envie de voir et de découvrir de nouveaux lieux et de nouveaux peuples m’ont incitée à voyager seule à Florence, en Italie, à l’âge de 19 ans (comme le savent ceux et celles qui ont lu mon billet sur « la beauté de l’imperfection »). C’est peut-être la première fois que je m’y rendais en personne, mais j’y étais déjà allée autrement.
J’avais déjà visité Florence pendant un cours sur l’histoire de l’art, au collège, où il était question de l’art byzantin et de la Renaissance. À l’âge de dix-sept ans, je faisais le voyage de Montréal à Florence chaque fois que mon professeur donnait son cours, chaque fois qu’elle nous montrait une œuvre d’art – comme « La naissance de Vénus » de Sandro Botticelli – et chaque fois que j’ouvrais mon livre d’histoire de l’art et que je plongeais dans la vie des artistes qui ont changé le cours de l’histoire.
Via guardian.co.uk
À l’adolescence, j’ai lu plusieurs romans de V.C. Andrews. Je me souviens d’avoir lu quelque part qu’elle a déjà dit, confinée qu’elle était à un fauteuil roulant, que les livres étaient la seule façon qu’elle avait de voir le monde. Je suis entièrement d’accord avec elle. Il y a encore plein d’endroits que je n’ai pas visités, mais je suis allée en Chine grâce au roman Fleur de neige de Lisa See et au Japon grâce au roman Geisha d’Arthur Golden. Et puis j’ai passé environ un mois en Inde où j’ai mangé le chapati et pris le thé avec les personnages du roman L’équilibre du monde de Rohinton Mistry.
Via galleryofnostalgia.tumblr.com
Voyager par les livres est une façon de laisser mon esprit errer sans but. C’est une expérience merveilleuse qui me permet de me détendre, d’entrer dans un autre monde et d’explorer ce qu’il a à offrir. C’est aussi une façon de vérifier si j’ai envie de passer à la prochaine étape, soit de visiter physiquement le lieu et sa culture.
Il n’y a pas de meilleur endroit pour la lecture que chez moi. C’est la raison pour laquelle nous, chez Artemano, comprenons l’importance de créer un décor unique chez soi – une atmosphère où il est non seulement facile de se détendre en lisant, mais où cette activité fait partie du quotidien. C’est de cette manière que nous vous aidons à partir en voyage. Ce n’est pas toujours possible de faire ses valises et de partir sur un coup de tête, mais nous aimons croire qu’il est possible de s’évader chez soi, un lieu propice au voyage intérieur. Et je vous assure que lorsque vous vous entourez de pièces de mobilier Artemano d’Inde, de Thaïlande ou d’Indonésie par Simon et Eyal, vous êtes transporté vers ces contrées lointaines… comme si vous y étiez.
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